Hier soir, j’accompagnais un choeur qui faisait un spectacle pour souligner les 20 ans d’activités du groupe…
Jusque là, rien de spécial. Un spectacle comme il en arrive d’autres : tout baigne (ou presque, si on va analyser dans les petits détails – comme chaque fois, là aussi…)
Mais, car il y a un mais, et il était de taille, on ne pouvait rivaliser avec la température. La salle où nous nous produisions était un véritable four, rempli à ras bord de chaleur extrême et d’humidité près du 100% (environ 99,9999 pour la précision !) Aération zéro, malgré de trop petites fenêtres ouvertes, sans vent extérieur pour souffler dans les interstices. Chapeau, dans ces conditions, aux choristes qui ont su résister pendant plus de deux heures, debout, en position fixe, à une chaleur pareille !
Résultat : sûrement quelques livres perdues (certain-E-s diront que c’est bien, pas moi !)
Après le spectacle, rangement des instruments, de leurs nombreux fils (Je joue du synthétiseur, vous savez : claviers, fils, caisses, ampli, etc.) Encore avoir chaud même après le show…
Puis, pendant que je roulais, toutes vitres baissées (Ah! un peu d’air!), sur l’autoroute, pour me ramener la carcasse suante et tous mes instruments chez moi, voilà-ti pas que Dame Nature décide de me gratifier les narines d’une odeur de printemps floral : toutes ces fleurs qui éclosent ces temps-ci, lilas et tutti quanti, avaient réuni leurs senteurs pour concocter ainsi un suave bouquet que l’humidité semblait transporter beaucoup plus que de coutume. Hmmm ! Ça sentait bon !
Puis ce fut la douche salutaire. Enfin !
Pas de piscine, car “ben trop frette” malgré les 4 ou 5 degrés (Fahrenheit…) gagnés, et ce, juste en fin de semaine !
Joli voyage des sens en te lisant ! 🙂
Bravo alors, pour le courage des participants/es!
Malgré le four, vous n’en avez pas fait un. De vrais pros. 🙂
Ce devait être pénible… aïe!
J’ai la chance de travailler dans une école où certains locaux sont cliamtisés… et la chance d’enseigner dans ces mêmes locaux!