Je reçois cette semaine, par courriel, l’annonce d’une réunion-commission, où tous les gens travaillant à la commission scolaire et dans les écoles s’y rattachant sont invités. Jusque là, pas de problème, sauf que le corps du message nous dit simplement et SEULEMENT d’ouvrir la pièce jointe qui contient, elle, l’essentiel du message : quelle perte de temps et quels clics de souris inutiles ! Cette façon de faire se produit souvent dans les communications de la CS.
Je n’en revenais tellement pas que j’ai écrit à l’expéditeur, quand il a aujourd’hui envoyé un rappel où tout l’essentiel du message était, cette fois, ENFIN !, dans le corps du message lui-même.
Enfin un peu d’efficacité, mais c’est tellement rare 🙂
Je sais que, parfois, on veut faire cute, mais l’efficacité doit passer avant tout. Quand on gère des tonnes de courriels et autres trucs parfois mieux adaptés (ex. Je teste Twitter ces jours-ci), on veut que ça soit efficace et non jouer aux poupées russes dont la dernière à ouvrir contient le message.
Qu’on se le dise !
La photo est très éloquente ! 🙂
Ma coordonnatrice ne fait que cela sans même signer le corps de son message. On ouvre, on voit la pièce jointe, on clique, on trouve le courriel qui lui était envoyé qui souvent renvoie à un autre lien. Je déteste ça.
La secrétaire de la directrice du campus a quant à elle trouvé la solution opposée : le titre de son message est son message. Je sens que dans son cas, très prochainement, ce sera titre lu, affaire classée et un clic de moins !
L’image des poupées russes est tellement juste! J’y joue depuis la rentrée avec ma direction qui met tous les documents sur le Net. Plus rien ou presque n’est imprimé. J’en ouvre, des dossiers qui cachent d’autres dossiers avant d’arriver au fichier recherché. L’efficacité ne semble pas être une préoccupation pour certains dirigeants.
Même chose au cégep où je travaille: les communications de la direction sont toujours en pièces-jointes. Je pense que c’est pour que la secrétaire puisse utiliser son papier à lettre électronique (le plus quétaine qui soit), et je ne te parle même pas de ses métaphores tirées de romans Arlequin!
Au moins, ça nous fait rigoler quand on les reçoit!
MDR… c’est comme les employés de la ville qui signent avec une image (qui est en fait du texte figé) et que celle-ci est en plus donnée en pièce-jointe… non mais je me fous d’avoir tes coordonnées sur mon disque dur!
@tous : merci de vos exemples… Je désespère encore plus, moi qui pensais que seuls quelques “ploucs” agissaient de la sorte !
Eh bah non… il y en a des milliers!