On en a parlé beaucoup et on en parlera encore pas mal : le viaduc de la Concorde à Laval est tristement célèbre.
Derrière tout ça, on voit l’inquiétude poindre dans la population face aux infrastructures routières du Québec. Il y a eu la 40, près de Trois-Rivières l’an dernier, où un ponceau avait cédé à la suite d’une erreur humaine lors d’une réparation de routine. À Laval, c’est plus sérieux. On parle d’usure prématurée (35 années de vie au lieu des 70 prévues), etc.
Comment peut-on prévenir ces situations? Il y avait eu inspection de routine il y a un an, et une inspection sommaire à peine une heure avant l’accident. Et ce n’est pas parce qu’un morceau relativement petit (par rapport à l’ensemble de la structure) tombe que le viaduc va automatiquement s’écrouler. Mais, cette fois-ci, ça s’est produit. Événement anecdotique et très malheureux : probablement. Espérons-le. (J’avoue ici avoir regardé les viaducs sous lesquels je suis passé ce matin, sur Henri IV…)
Gageons que les procédures d’inspection seront profondément révisées sous peu…
De plus, au traditionnel État des routes on ajoutera peut-être État des infrastructures routières au Québec…