Aujourd’hui, au GP de Montréal, c’était exactement le contraire du GP de Monaco.
Au GP de Monaco, me suis endormi devant la télé, alors que seulement quelques tours étaient complétés. Me suis réveillé alors qu’il ne restait que 3 tours à faire. Et tous les coureurs étaient aux mêmes places !!! (ou presque)
Aujourd’hui, alors que je travaillais sur le terrain, entre autres, j’ai écouté quelques bribes ici et là. Chaque fois, c’était différent, côté classement. Aujourd’hui, c’était le festival des abandons, pas pour des causes mécaniques, mais surtout pour des causes de sorties de pistes. La plus spectaculaire est sans doute celle du Polonais Kubica sur BMW-Sauber, sortie qui aurait pu lui coûter la vie, à la limite, n’eut été de la solidité à toute épreuve du cockpit, solidité qui secoue quand même beaucoup son pilote, il faut le dire… Quand j’ai vu ça en direct, par hasard alors que j’étais entré dans la maison chercher un quelconque outil, j’avoue que j’ai suspendu le travail sur le terrain pour quelques instants, car la situation avait quelque chose de saisissant : on avait hâte de savoir l’état du pilote et on espérait qu’il ne soit pas trop amoché…
Dans un Grand Prix, quand presque seulement la moitié des pilotes terminent la course, et que les gagnants ne sont pas parmi les meneurs dans le championnat (sauf Hamilton qui a très bien tiré son épingle du jeu), quand tout ça se produit, donc, c’est que quelque part, on a affaire à bien des rebondissements imprévus, qu’ils soient dus à la mécanique, à des erreurs de pilotage ou autres.