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Dans environ un an, cohabiteront deux codes dits régionaux sur ce qui n’était qu’une seule grande région (téléphonique) auparavant. En effet, tout l’Est du Québec (à partir de Portneuf sur la rive Nord et à partir de la Beauce sur la rive Sud) aura deux codes régionaux, le 418 qui arrive au bout de ses numéros disponibles et le nouveau 581.
Contrairement à Montréal où on a scindé la région en deux (L’Île-ville et les banlieues), ici on superposera les codes régionaux. Avantages à plus long terme : si pénurie de numéros, on ajoutera simplement un 3e code régional, point final.
Désavantage à court terme : composition à 10 chiffres obligatoire. C’est pas vraiment plus long à pitonner, mais faut retenir 3 chiffres de plus. En ce temps où les pertes de mémoire progressent avec l’âge moyen de la population, sera-ce le coup de grâce pour les mémoires défaillantes ?
Plus sérieusement, verrons-nous les immenses annuaires de téléphone élargir (pour y inscrire 10 chiffres au lieu de 7 par colonne) après avoir considérablement épaissi ces dernières années ? Ne serait-ce pas le temps de passer uniquement au Canada411.ca ? Ou de distribuer les immenses annuaires uniquement sur demande ?
Dire que j’ai déjà, dans ma tendre enfance, composé seulement 4 chiffres pour les appels à l’intérieurs du même incidatif LOCAL ! 🙂
Faut dire que sur un téléphone à roulette, ça comptait, le temps de composition !
Tant qu’à y être, Raffaella Carra apparaîtra encore plus comme une antiquité avec sa fameuse chanson ressortie récemment des boules à mites par TVA : 535-3456 (Prononcer cinque-tre-cinque-tre-quattro-cinque-sei) Na-na-na-na-na-nana !