Des étudiants (au Conseil étudiant) ont récemment demandé un assouplissement de la règle qui stipule que l’utilisation du téléphone cellulaire (portable pour nos cousins outre-Atlantique) soit interdite en tout temps dans l’école. (Règle difficilement gérable ou applicable)
Ce matin, à la traditionnelle assemblée générale (tradition qui a failli être outrepassée par la direction qui voulait initialement commencer ce retour des Fêtes par une journée de cours !), la direction nous a fait part de ce fait…
En bref, et pour éviter de citer directement des personnes qui pourraient se reconnaître, la majorité des enseignants (88 contre 42, excluant les 8 abstentions) n’est pas favorable à ce qu’on se penche un tant soit peu sur les mesures d’assouplissemnt de la règle qu’il pourrait être possible d’envisager.
Quand un enseignant a fait part des utilités possibles du cellulaire comme outil d’apprentissage, on aurait presque dit qu’il y avait un extra-terrestre dans la salle, rien de moins ! Tout à coup, une grande déprime m’a empoigné. J’ai tout à coup senti que le monde de l’éducation s’écroulait lentement, comme un immense bloc monolithique dont la pierre finira par se fissurer. À moins que ce ne soit un pressentiment d’une éventuelle explosion de cette même immense pierre, quand le système accusera un retard trop considérable pour être surmonté… Je ne sais plus en fait…
Le web 2.0 ? L’Éducation 2.0 ? De qu’ossé ? Je crois que la majorité des enseignants sont encore au temps des dinosaures… Bien sûr, il ne faut pas rejeter le passé en bloc, mais en même temps, il faut être de son époque, sinon, vers quelle société nous dirigeons-nous si nous ne savons pas éduquer les futurs acteurs de cette société avec les outils de l’époque concernée ?
Je ne parle pas de technologie gadget ici, ou encore de technologie-consommation, mais de réalité quotidienne et de l’éducation qui doit s’y faire ! Point final…