Les blogues — Le retour !

blogues-clavierClément en a fait un souhait sur Facebook… Je me suis senti interpellé, car chaque année, depuis 3 ou 4 ans, je me dis que j’ai manqué (ou je n’ai pas pris assez) de temps pour écrire tout ce que je voudrais écrire, pour mettre par écrit tout ce que je réfléchis, pour le partager, afin que d’autres puissent compléter. L’intelligence collective, c’est surtout ça !

Alors je suis allé relire mon janvier 2007, moi aussi ! Plus de 20 billets pour ce seul mois, (comparativement à 3 en 2016 pour TOUTE l’année, plus 3 brouillons laissés en plan) : plusieurs questions appelant des réactions — ou sur lesquelles revenir plus tard —, mais aussi des trucs plus courts et très légers, du type “statut Facebook”, sur lequel réseau je n’étais pas encore, début 2007.

Tout comme Clément (et d’autres aussi), je trouve que l’archivage sur les blogues est de BEAUCOUP SUPÉRIEUR à celui des statuts Facebook ou Twitter, entre autres. Et force m’est de constater que notre temps total (qui n’a pas augmenté) s’est fragmenté énormément entre diverses plateformes : Twitter (dans lequel le temps consacré diminue graduellement pour moi, surtout depuis que Tweetdeck a un comportement erratique sur mon ordi), Facebook (dans lequel le temps consacré augmente trop à mon goût, mais parce que les gens y sont…), Instagram et Snapchat (à l’occasion), et, évidemment, les blogues (vraiment pas assez souvent à mon goût, et donc quand j’ai un plus long texte à y placer et sur lequel je veux être sûr de pouvoir revenir efficacement, de par le mode d’archivage évoqué ci-dessus). Au moins, dans ce cas, la fonction “Article” de Facebook n’aura pas réussi à tuer les blogues pour moi !

Également, je suis allé lire les divers billets de CFD, Clément, Martine, Mario, RobertoMaxime et Martin, entre autres. Clément les répertorie ici.

MAIS à travers tout ça, mon temps total n’augmente pas : les trois mousses demandent du temps qu’il est nécessaire de leur consacrer (C’est primordial pour moi : j’ai même laissé tombé certains “tiroirs” de mes vies professionnelles pour eux.) De plus, en ce début 2017, l’une de mes vies professionnelles (la musicale) requerra plus de temps qu’initialement prévu, pour au moins quelques mois. Donc, je ne vous fais pas de promesses de publications régulières, puisque la nuit, il faut dormir un minimum d’heures si on veut rester en santé : à mon âge, ça commence à compter 😉 !

En même temps, écrire plus souvent ici (et donc moins ailleurs !) sera ma priorité.

ET SURTOUT, et je lance l’invitation à tous ceux qui liront ici, commenter SUR LES BLOGUES DIRECTEMENT, et non sur Facebook ou Twitter, car ces commentaires précieux se perdent trop facilement sur ces plateformes, qu’on se le dise.

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Être réseau

social-networkingÇa fait longtemps que je nourris une forme de réflexion (dans l’action) sur et à propos des réseaux sociaux. Ça fait longtemps que j’ai personnellement choisi la ligne du compte unique, où je suis moi-même en tout temps. Par exemple, sur Twitter, je diffuse, parfois beaucoup, lors de colloques où j’ai la chance d’être présent, question d’alimenter les absents, je diffuse parfois dans le cadre de ma profession, en partageant de l’information, ou encore en échangeant, en discutant avec d’autres collègues éducateurs, et enfin, parfois à titre personnel, juste pour jaser!

Tout ça avec le même compte : ce que j’appelle (pour moi, mais je respecte les choix différents du mien) la schizophrénie web, non merci, pas pour moi.

Et ainsi, au fil des ans — j’étais sur les babillards électroniques (Agora, les plus vieux se souviendront) dans les années 90, puis sur la blogosphère, twittosphère, etc., depuis 10 ans —, je me suis bâti un réseau sur le web.

Avec la mort de Jean Lapierre et avec tous les témoignages qu’on a entendus, tous empreints profondément de l’émotion innommable des circonstances de la tragédie tout aussi innommable, j’ai nourri ma réflexion à propos de cet homme très apprécié (et cette appréciation n’est pas du “fake posthume” qu’on voit parfois à la mort de certains!). Il m’apparaît clairement que Jean Lapierre, fortement présent sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook), était vraiment un gars de réseaux. En fait, les réseaux sociaux, pour lui, n’ont été que la continuité de son réseautage amorcé et construit depuis des décennies, en étant simplement proche des gens, les “petits” comme les grands. Ce genre de réseau se construit une personne à la fois, de façon authentique et sincère. Ma conclusion est qu’un tel réseau ne peut se construire sans qu’on s’intéresse profondément aux gens qui composent et qui forment ce réseau, un tel réseau ne peut exister sans ce que je nomme les échanges véritables et humains.

NetworkingEt ça m’a naturellement amené à la façon avec laquelle les “gestionnaires de communautés” —comme le veut le titre consacré à cette fonction de plus en plus présente dans les entreprises— sont parfois présent sur les réseaux sociaux. [Ici, je me dois de souligner le très bon texte de Sylvain Grand’Maison où il aborde cette question, principalement son point 2]. Quand tu es présent sur les réseaux sociaux juste pour faire ton “pitch” de vente, sans jamais échanger avec les gens, quand tu ne fais que diffuser tes lignes et tes phrases pré-écrites, ne t’attends pas à développer un réseau signifiant. Il y a peut-être quelques méga-vedettes qui peuvent parfois le faire et être suivies par des milliers de personnes, mais encore ici, on ne parle pas d’échange et de discussions avec les gens. Ça reste alors une “machine” qui débite son information à coup de 140 caractères à la fois, mais on ne peut pas parler de véritable réseau. Dans un véritable réseau, les mots, les informations, les opinions, les discussions circulent dans les deux sens. Si tu veux bâtir un vrai réseau, implique toi, échange avec les gens, les êtres humains, sois toi-même, authentique, vrai, point final. Alors pour une entreprise, ça peut vouloir dire que la personne responsable de la communication aux réseaux s’implique plus, en défendant bien sûr la ligne de pensée de son entreprise, oui, mais il faut alors qu’elle y croie, qu’elle y adhère et qu’elle s’implique en tant que personne humaine, qui échange avec d’autres humains. J’ai déjà croisé sur les réseaux de telles personnes, mais pas en si grand nombre que ça, parmi les gens de communications !

Pour en revenir à Jean Lapierre, en terminant, je dirais que sa façon de faire réseau, sa façon d’être en réseau est que, finalement, l’homme était réseau. Être réseau tout court. Personnellement, j’en retire une sorte de “modèle” que j’apprends à connaître à titre posthume (je n’ai malheureusement jamais rencontré ce personnage qui n’en était pas un, parce que vrai en tout temps), et qui me montre que, finalement, je pense avoir choisi la bonne route en privilégiant constamment le contact humain avant toute chose, sur les réseaux sociaux comme dans la vraie vie.

P.S.: Mes sympathies aux gens de la famille Lapierre qui restent, ainsi qu’à ses (nombreux) amis…

La prise de parole en éducation

Voici un texte qui peut servir de “réponse” à celui de Mario Asselin sur la prise de parole en éducation… Les guillemets sont ici importants, car ce texte a été écrit avant (1) celui de Mario 😉 ! On y constate plusieurs points en commun, signe que les idées circulent et mûrissent dans la tête des gens avec même un certain consensus, parfois 🙂 !

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Avec l’avènement du web dit 2.0, la prise de parole s’est répandue de plus en plus, beaucoup en quantité, parfois en qualité également. Dans le monde de l’éducation, nous avons vu d’abord l’apparition de blogues d’enseignants, il y a un peu plus de 5 ou 7 ans. De quelques uns au départ, ils sont devenus de plus en plus nombreux… avant de se diversifier via d’autres canaux de communication web comme Twitter et autres réseaux sociaux. Facebook a moins la cote, côté discussions, avec l’aspect plus anecdotique des publications qu’on y retrouve en général. Il y a bien quelques exceptions intéressantes, par contre. (2)

Bien entendu, ce n’est pas la majorité des enseignants qui ont pignon sur web, mais de par le nombre d’interventions, nous avons fini par avoir tout de même une présence et une prise de parole qui se remarque : nous sommes lus, et souvent plus qu’on ne le croit. Ces écrits, parfois, dérangent un peu aussi, n’ayons pas peur des mots.

Comme dans toute prise de parole en contexte de difficultés vécues (le monde de l’éducation vit des difficultés, c’est indéniable, et ces difficultés inspirent souvent les billets), nous avons assisté, au début, à des dénonciations des travers du système, puis des échanges, des propositions de solutions, des collaborations, voire même quelques signifiantes co-constructions ! Le tout en marge des voies officielles de communication, souvent alourdies par les procédures ou les palliers multiples… Dans d’autres cas de collaborations, le « hors frontières physiques » de l’école favorise les collaborations par affinités ou intérêts, collaborations souvent plus efficaces parce que volontaires, en plus.

À travers tous ces sujets de rédaction, des exemples, souvent, tirés du quotidien de ces enseignants qui investissent toute leur passion et une grande proportion de leur temps libre dans ces rédactions, parfois exutoires scripturaux de leur quotidien toujours de plus en plus lourd.

Vu les exemples réels tirés de situations quotidiennes, beaucoup d’enseignants ont choisi de bloguer, de prendre la parole, sous le couvert de l’anonymat, ou plus souvent du pseudonymat. Cette pudeur s’explique facilement : on peut aller plus au fond des choses en étant (un peu) caché. Mais, d’un autre côté, comme aucun pseudonymat ou anonymat n’est parfait, il est arrivé que ces personnes soient découvertes. Ainsi, certains se sont vus inviter à se taire. D’autres ont continué, sous leur pseudo ou leur vrai nom. On en a muselé aussi quelques-uns…

Je pense ici au cas « Charles Samares » (un regroupement de quelques enseignants), dont le site internet était presque le même que celui de « sa » Commission scolaire (un « s » de différence dans l’adresse). On a fait fermer « Charles » parce qu’«il» dérangeait. Pourtant, même si le ton était souvent ferme, je n’ai jamais vu « Charles » manquer de respect. Bien sûr, il y avait quelques coups de gueule bien sentis, qui ont pu faire peur à certaines administrations plus frileuses : c’est probablement pourquoi on a voulu — et on a malheureusement fini par réussir — à le faire taire une bonne fois pour toutes.

Au lieu de censurer, de faire taire, de finir par faire comme si tout ce discours n’existait pas (L’autruche, vous connaissez ?), pourquoi ne pense-t-on pas, en haut lieu, à utiliser cette formidable énergie pour aider et construire, pourquoi ne la canalise-t-on pas, cette énergie passionnée présente chez ces gens qui s’expriment et qui peuvent faire avancer les choses en éducation au Québec ? Quand quelqu’un critique les travers du système, il nous indique qu’il VOIT des choses, en les dénonçant. C’est le premier pas vers l’amélioration de ce système. Par la suite, on identifie, ENSEMBLE, les solutions possibles, on choisit les plus simples à appliquer, mais aussi les plus « efficaces » à moyen et long terme (le court terme est parfois dangereux en éducation, selon moi !), celles qui vont aider à la réussite du plus grand nombre d’élèves possible, celles qui vont favoriser un meilleur apprentissage et, pourquoi pas, une meilleure créativité. (Mais la créativité dérange et fait peur, même si nécessaire à toute évolution de système : j’appelle ça le « précédent » —dont on a si peur— nécessaire à toute innovation.)

Il est important qu’on écoute ceux qui prennent la parole, et non qu’on ne fasse juste les lire pour mieux les « espionner » ou les coincer. Ça devient alors malsain et contre-productif pour une administration quelle qu’elle soit.

Là-dessus, on a beaucoup de chemin à faire… Je regarde la prise de parole chez les autres intevenants en éducation. Il y a de plus en plus de conseillers pédagogiques qui le font, mais trop souvent dans le seul but de diffuser des informations. Il en est de même pour les gens travaillant au MELS : rares sont les libre-penseurs qui peuvent parler ou qui prennent la liberté de parler. Par ailleurs, certaines directions d’école commencent aussi à s’exprimer sur le web, je ne sais vraiment pas avec quel temps disponible, mais il me fait toujours plaisir de saluer de nouveaux « joueurs » sur la place publique où on peut discuter et échanger.

Pour favoriser une meilleure prise de parole, il faudra se débarrasser — ou sinon, sérieusement modifier — le concept du « droit de réserve ». Je comprends et conçois très facilement que tout ne peut pas se dire n’importe comment et n’importe où. Mais entre la censure excessive et l’autocensure normale de nos discours, je préfère la deuxième option : les échanges y gagnent en authenticité et en transparence et on peut avancer, si tous ont un but clair (une autre condition essentielle). Car pour faire avancer le débat, il faut obligatoirement un but commun, sinon on tombe dans les excès de « bruits » dans les discussions, où l’accessoire prend toute la place au profit des idées intéressantes et intelligentes.

Il est donc temps de sortir de cette culture du consensus qui, au final, devient une anti-discussion. Les choses ne peuvent avancer si on ne débat pas (intelligemment, s’entend – ne prenons pas exemple sur les dialogues de sourds de nos politiciens, souvent « orchestrés » pour l’image projetée sur la « galerie médiatique »). Discutons, prenons cette parole qui est accessible plus que jamais, le tout avec respect des personnes, sans pour autant tomber dans la mièvrerie de la complaisance.

Et encourageons les gens à continuer, ouvrons des portes : avec le Web2.0, l’école n’aura jamais été aussi… publique !

NOTE :

(1) Il était supposé être publié ailleurs qu’ici, au départ, et il le sera d’ici quelques semaines, mais pour des raisons “x”, sa publication a dû être reportée.

(2) Plusieurs exemples nous montrent que certains enseignants, malheureusement, prennent parfois la parole sur Facebook d’une façon telle que l’on interprète parfois un manque de jugement. Une éducation est à faire, sur cette prise de parole, et ce phénomène est normal, selon moi.

Évolutions – Révolutions – Que choisir ?

Vendredi soir dernier, se tenait à Québec un TweetUp Édu (TweetUp = réunion de gens présents sur Twitter, mais réunion en personne, généralement autour d’une bière ou autre breuvage du genre, dans un lieu où l’on peut discuter tranquillement de choses et d’autres, refaire le monde à l’occasion, échanger en temps réel tout en mentionnant quelques trucs au clavier, car après tout, les “twitteux” sont un peu hyperactifs du clavier, non ? / Édu, quant à lui, signifie Éducation / Donc, au final, une réunion de twitteux qui oeuvrent en éducation pour la plupart, ou qui s’y intéressent grandement…)

okpoint-vert_vhnPersonnellement, je n’ai pas pu assister à ce TweetUp au cours duquel, étrangement, presque personne n’a tweeté/gazouillé, ce qui est quand même un peu-beaucoup étrange pour une réunion de twitteux, non ? Mais bon, passons, car là n’est pas l’essentiel de mon propos, même si, quand je ne peux assister à un tel événement, j’aime bien avoir une trace, un feedback, un compte rendu, via Twitter, ce que j’essaie toujours de faire moi-même au cours de colloques ou autres non-conférences, comme quand j’ai assisté à Clair 2010, Génération C, etc. L’enrichissement peut alors être mutuel, collectif au sens encore plus large, etc. Plus on est nombreux à discuter, plus ça peut devenir enrichissant, non ? Etc.

Mais là où je veux en venir, c’est à propos d’un début de discussion qui s’est passé non pas sur Twitter, mais chez une amie Facebook qui, comme moi, ne pouvait assister au TweetUp de vendredi dernier.

Comme moi, elle s’est informée en posant des questions, car elle ne voyait presque rien qui transparaissait de ce TweetUp. Puis quelqu’un est arrivé avec un mini-compte rendu d’une discussion sur le système d’éducation qui aliènerait en quelque sorte l’Éducation en général… Disons que ce commentaire Facebook était simplement un résumé très succinct d’une discussion qu’il aurait été intéressant de suivre  en temps réel et que nous devrons sans doute faire à notre tour, nous les absents de vendredi… (Tout ça pour dire que, bien qu’il me manque beaucoup d’éléments de CETTE discussion en temps réel de vendredi, on a quand même pu discuter parallèlement sur Facebook le lendemain !)

Face à ce truc d’aliénation de l’éducation en général, je me permets d’avoir des réserves face à toutes ces révolutions-bulldozers qui ont tendance à trop «tout démolir» pour tenter de rebâtir à partir de rien. «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», dit la phrase consacrée. «Il y a toujours place à l’amélioration» est une phrase que j’aime bien prononcer régulièrement, mais de là à toujours tout démolir pour améliorer, il y a un ou plusieurs pas que je ne peux pas franchir. D’un autre côté, il est évident que la théorie des petits pas permet parfois de se satisfaire (ou de se complaire) de trop peu d’évolution, mais je pense que de passer le bulldozer trop souvent ne permet pas d’évoluer non plus. Bref, il y a un équilibre entre l’évolution trop linéairement graduelle et la tabula rasa ! On doit parfois gravir de petites marches et parfois de plus grandes, dans cet escalier de l’évolution qui est tout, sauf une ligne droite du genre “autoroute américaine” !

Le commentaire que je faisais en substance dans la discussion chez mon amie Facebook était le suivant: c’est un peu comme si on avait affaire à un cercle (quelque chose de parfois cyclique, peut-être, je ne sais pas d’où est sortie cette forme géométrique de mon esprit ;-)). Dans un cercle formé par une ligne droite (ou une ligne du temps) recourbée, deux extrêmes sont en fait le même point. Donc, vouloir le statu quo ou vouloir tout jeter par terre et repartir à zéro (deux extrêmes) peut finir par équivaloir au même point sur ce cercle… Alors l’équilibre se situe donc sûrement entre les deux, ce qui nous laisse tout le reste du cercle pour évoluer, créer, imaginer un lendemain meilleur, etc.

Bien sûr, l’évolution seule ne suffit parfois pas, il faut parfois ajouter un R, même minuscule, et alors parler de r-évolution… Je l’ai dit, la ligne droite insipide correspond rarement au réel, alors l’évolution n’est pas linéaire elle non plus. Il peut y avoir des soubresauts… Parfois, il peut même arriver qu’on recule pour mieux rebondir vers l’avant par la suite, mais il faut être vigilant dans ce genre d’exercice, comme société, si on veut éviter les écueils de la nostalgie faussement salvatrice, mais vraiment conservatrice !

Par la suite, l’amie Facebook me faisait remarquer que le TweetUp se passait au Cercle… et qu’un cercle qui avance effectue des révolutions… Ayayaye !!! On n’est pas sorti de l’auberge 😉 !

3108 = Blog’s day

Je me rappelle ce 31 août 2006, il y a déjà 4 ans.

J’avais décidé de partir mon blogue moi aussi, comme bien d’autres…

537 billets plus tard et 1293 commentaires (dont la majorité date tout de même de cette époque où on commentait un peu plus qu’aujourd’hui (pas un reproche, là, je fais pareil moi aussi ! – on commente parfois sur… Twitter, par exemple)) après tout ça, donc, voilà où l’aventure m’a mené.

J’ai pu conserver des traces de plusieurs trucs, exprimer des humeurs, des opinions aussi, objectiver souvent différentes pratiques, expériences, réfléchir, etc. Petit à petit le tout s’est tout de même transformé. Aujourd’hui, les billets d’«humeur du moment» sont presque disparus: pour cela, il y a Twitter. Les découvertes partagées rapidement vont aussi à Twitter. Ici, je réfléchis plus longuement, au besoin, comme ça. Je fais aussi parfois des synthèses, mûries en tête pendant quelques semaines ou même mois !

Certaines de ces réflexions m’ont amené à connaitre des gens vraiment intéressants, permettant ainsi de développer de nouvelles collaborations que je n’aurais pu espérer autrement.

L’aventure du web dure toujours – je pense qu’elle est là pour rester -, ce web qui n’a rien de virtuel, bien au contraire, si je regarde les gens concrets que ça m’a fait connaitre réellement, ou sur Skype, en vidéo ou juste en audio, avec le conferencing Adobe Air et autres…

Merci à tous de vos passages par ici. Sachez que j’essaie d’en faire autant sur vos blogues, pour ceux dont je connais l’existence d’un tel blogue (si vous le laissez en lien dans un commentaire, c’est encore mieux ;-))

Au plaisir d’échanger avec vous, de collaborer, de construire ou d’expérimenter un truc ensemble, etc.