Il ne sera pas question ici de blocage pour une quelconque manif, mais bel et bien de blocage de route par les policiers à la suite d’accidents…
À Chambord, il y a deux semaines, ça passait très au ralenti sur la seule route possible, la 169. Résultat, ça prenait plus de 3 heures pour traverser le village. J’y étais et nous nous sommes découragés, après une heure d’attente à la magnifique halte qui surplombe le Lac St-Jean. (Voir photos)
Des jeunes avaient volé un camion vers 9h00, heurté une moto par la suite, puis pris la fuite sur la 155 en direction de La Tuque. Plusieurs personnes se sont questionnées sur le blocage de la 169, laissant passer les véhicules un par un, très lentement, pendant que des policiers reconstituaient très (trop?) longuement la scène… La circulation fut bloquée jusqu’à au moins 17h00 : c’est long quand aucune autre route ne peut être prise comme alternative.
En fin de semaine dernière, sur la 20 entre Québec et Victo(riaville), un policier était impliqué dans un accident mortel. Encore une fois, très très (trop?) longue reconstitution de la scène et blocage de la 20 pendant toute la journée ou presque (Délai de passage se mesurant en heures). Des gens que je connais y étaient, en moto. Ne connaissant pas trop la région, ils ont demandé au policier qui bloquait le passage par où passer pour aller à Victo. Ils les a envoyé passer par la 132 !!! Comme je leur avais parlé de la 116 la veille comme trajet alternatif à l’autoroute, la réponse du policier les a fait tiquer un peu. (Un GPS leur eût été pratique, mais ça, c’est une autre histoire 😉
Bref, quand un accident survient, je comprends que l’on doive reconstituer la scène pour l’enquête, mais il me semble que les reconstitutions s’allongent de plus en plus, en durée, paralysant presque complètement le trafic pendant de trop longues heures.
Où est le juste milieu dans tout ça ?