Lundi, à la toute fin de la journée pédagogique (peut-être pour favoriser la fameuse présence-école, comme si on ne travaillait pas hors les murs… j’exagère un brin et c’est un autre débat), nous avons eu droit à une présentation fort intéressante sur le tableau blanc interactif (communément abrégé par l’acronyme TBI), présentation à laquelle étaient invités les enseignants, sur base purement volontaire.
La présentation se voulait une réponse à une demande de certains enseignants qui, selon la direction, voulaient en savoir plus sur cet équipement qui permet moult applications en classe. Vraiment intéressant. Évidemment, le vice-président de la compagnie de logiciels éducatifs qui faisait la démonstration (qui est aussi un ancien élève – et qui m’a reconnu après tant d’années et de cheveux perdus – je parle des miens 😉 était là pour éventuellement vendre des logiciels et des tableaux. (IL y a même un blogue sur ces TBI, sur le site de la compagnie.) Le public était déjà un peu conquis, moi le premier, connaissant un peu l’appareil et quelques unes des applications possibles. Un des adjoints dans la salle a même lancé à la blague (quoiqu’on dit que derrière chaque blague, il y a un fond de vérité) que les noms des enseignants présents seraient placés sur une liste et que nous aurions droit à notre propre TBI en classe. Rires, sourires, espoirs…
Mais, car ça en prend un, il y avait un autre adjoint dans la salle qui, souvent au cours de la présentation, a dit (à la blague ? ou plutôt à quelques reprises!), et je cite : «Ouais mais tout ça coûte très cher». On sentait l’insistance administrative de celui qui regarde seulement le montant de la facture… Mais bon. Fallait-il s’en surprendre ?
Une chance, mon collègue a été plus vite que moi et a vivement défendu l’investissement en élargissant les horizons souvent forcément limités d’une administration scolaire. Il a mentionné qu’il fallait tenir compte des investissements sur apprentissages, donc probablement moins de ressources à déployer ailleurs. Il faut en tenir compte de ça, mais quand on ne se préoccupe que du total en bas de la facture… … …
Bref, je vais donner mon nom. Pour la liste, s’il s’en constitue une. On sait jamais !
Sinon, je devrai m’acheter une Wii et faire comme Johnny Chung Lee !
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Ah oui, avez-vous remarqué, sur l’image en tête de ce billet, combien il y a d’élèves dans la classe ? Ah… rêver !
Sylvain, «après tant d’années et de cheveux perdus» s’applique à moi aussi, je pense. 😉
Plus sérieusement, j’étais très content de vous revoir, toi et les autres que j’ai connus à l’époque (évidemment, j’étais content de voir les autres aussi, mais c’est pas pareil ;).
Au plaisir de se recroiser, devant un TBI ou dans d’autres circonstances!
Christian, heureux de te croiser ici 😉
Le lien vers la compagnie a sûrement aidé 😉
Plus sérieusement, je t’invite à communiquer avec moi par courriel (J’ai cherché, très rapidement) sur le site de DeMarque, mais je n’ai pas trouvé vos coordonnées.
À+
C’est vraiment fabuleux ce genre de tableau… J’avais connu le tout il y a déjà quelques années, lorsque je suis allée faire une présentation dans une école privée. Effectivement, cela ne doit pas être donné! On parle de quel montant environ au juste?
Pour donner un argument de plus pour se procurer un TBI, on pourrait par exemple remplacer l’achat de manuels scolaires qui peuvent coûter jusqu’à 60 $ l’unité.
De toute façon qui a besoin de manuels scolaires ? Un fois imprimés, ils sont encombrants, dépassés et ne valent pas le prix…
Juste une idée pour un TBI d’environ 1300 $…
Catherine : on parlait de 1700$ lorsque tu en achètes 10.
Roberto : dis-moi où on en trouve à 1300$ ! Merci 🙂
Mais aussi, il faudra préciser peut-être qu’est-ce que comprend le 1300$ : logiciel inclus ou pas ?, etc.
Ah oui ! J’oubliais… Roberto, l’argument concernant les manuels scolaires, désuets dès leur sortie, par définition, remplacés par un TBI : j’a-do-re !!! 🙂
A Cheaper Solution?
En attendant que Roberto réponde, surtout comparé @ $2000 ( les *$#!!#& de taxes) l’unité, si /10, ces derniers jours m’est venue une possible solution probablement efficace et je dirais, économique.
L’idée est d’avoir une surface que les élèves peuvent tous voir et que l’on peut remplir à volonté, idéalement par des séquences déjà préparées ou encore créées en direct : textes, vidéos, podcasts, im@ges, graphes, p@ges Web, Wiki ou Blog, au besoin…
Pour $350 + taxes, on a un écran plat HP de 22 pouces qui pèse 9 kilos ; il y aussi ceux de 20″ qui en pèse 6.06 : le moniteur de 22″, lequel a vraiment 18″ d’écran, une magouille que je ne comprendrai jamais, offre somme toute un surface visuelle amplement suffisante pour une classe…
Même un écran de 22 ” de 9 kilos se transporterait aisément : cette série de photos le laisse supposer ; ce que je ne sais cependant pas, c’est si on peut avoir un moniteur plogué sur un portable et où apparaitrait la même chose que sur l’écran du portable ?