À la maison, la St-Jean (23 juin) a débuté par la visité d’un gars habile comme un singe. Le gars en question était arrêté chez moi deux jours auparavant, passant dans la rue et s’inquiétant pour la santé de mes arbres (Certains sont passablement matures, si vous voyez ce que je veux dire!). Son objectif était clairement de sauver tout ce qui peut l’être.
Ce que le gars ne savait pas, c’est que j’avais reçu, deux jours plus tôt, le permis (gratuit) requis par la ville pour l’abattage de deux arbres sur la portion avant du terrain : un bouleau très grand et très âgé, que les picbois dévoraient depuis deux printemps, et un “tas” d’érables qui avaient poussé tous ensemble et qui étaient malades depuis mon arrivée à cette maison, et probablement avant aussi. Ne me restait donc qu’à trouver quelqu’un de compétent et de pas trop cherrant pour faire le travail, que je finis par lui confier. À cela, il ajoutait aussi la réparation (sic) de deux autres arbres qui avaient chacun un mognon disgracieux, mais perchés assez haut, qui pouvaient endommager le tronc à plus ou moins brève échéance.
très haut perché dans le tronc du bouleau
bouleau qui devait faire dans les 45 ans,
peut-être même 50 (exceptionnel)
et qui devait mesurer environ 45-50 pieds de hauteur
Pendant la coupe, un voisin de rue est venu s’informer, sans compter mon voisin de maison qui avait, lui aussi, quelques petits travaux à faire faire. Lundi, je vis donc mon bûcheron travailler chez ce voisin, où il réalisa une acrobatie digne du Cirque du Soleil. Je le vis aussi chez le voisin de rue ainsi que chez une autre personne de ma rue : payant ces visites impromptues!
Côté émotions, ce n’est pas évident de voir tomber un valeureux spécimen comme mon immense bouleau. Ça fait un ti-pincement au coeur. Ça doit être à cause des racines sylvestres de mon prénom 😉