Si j’en crois le Gros Bon Sens, il semblerait. À tout le moins, comme il le dit dans son billet, ça prouverait une faiblesse dans notre intellect collectif ! Rien de moins.
Je suis un peu d’accord avec lui en ce qui concerne le fait, peu répandu ailleurs dans le monde, que l’on parle très souvent de la météo au Québec. C’est un sujet de conversation passe-partout… Idéal pour parler de tout et de rien. Très pratique dans le commerce quand on veut donner au client l’impression d’avoir une conversation…
Mais le fait de parler de météo n’est pas mauvais en soi, d’autant plus qu’au Québec, nous vivons majoritairement dans la Vallée du St-Laurent, véritable «terrain de jeu des masses d’air», selon les paroles mêmes de mon prof de géo de 1re secondaire (il y a (très) longtemps de cela).
Comme dans toute autre chose, c’est quand on exagère que ça devient lassant, ou que ça prouve qu’on manque d’imagination. D’accord avec le Gros Bon Sens ici aussi.
Ceci dit, parler de météo, ça peut parfois permettre de sonder les gens, psychologiquement parlant. Ainsi, je me rappelle d’une cliente (j’ai travaillé dans une épicerie de petit village pendant au moins 12 ans) avec qui je tenais souvent le genre de conversation suivante :
-Fait pas beau aujourd’hui, hein ?
-Non, c’est épouvantable, mes plants de tomates sont en train de pourrir dans mon jardin (etc.).
Ou encore :
-Fait beau soleil aujourd’hui, c’est plaisant !
-Ouais, mais c’est ben trop chaud, on creuve, c’est trop humide…
Ou encore :
-Fait beau soleil aujourd’hui, c’est plaisant !
-Ouais, mais y’annoncent de la pluie pour après-demain 🙁
Dans cet exemple, c’est vrai qu’on comprend vite que cette personne était très négative, et ce, sur à peu près tout.
Alors parler de météo, oui ou non ?
Sans exagération, ça ne me dérange pas. Comme mon père et son père avant lui, j’aime suivre les prévisions (voir les widgets dans la colonne de droite ;-)) mais sans en être maniaque. Je m’intéresse à la météorologie, mais comme autre chose, il faut en revenir aussi.
De plus, quand on vit des hivers d’exception comme l’hiver dernier, quand on a un été pluvieux qui fait en sorte que certaines récoltes de petits fruits sont réduites d’au moins 40 ou 50 %, quand on connait des cultivateurs qui en arrachent cet été, je ne voi pas pourquoi ça serait faire preuve d’un intellect moindre que d’en parler. UN PEU ! C’est aussi ça, le gros bon sens ;-))
Je crois que l’été que l’on vient de vivre pourrait renverser cette tendance. En effet, il a tellement été merdique que la météo sera d’ici quelques jours le sujet tabou de tous les Québécois!
Bonne idée 🙂
Bonne idée 🙂
Je n’ai pu m’empêcher d’imaginer tout ça, toutes ces précipitations, s’ajouter aux auitres de l’hiver, s’il avait fait froid.
Il aurait fallu sortir de chez soi en skydoo…, un genre d’hélico qui reste à inventer, tout à fait écolo et invisible dans le ciel.
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