Les Québécois sont pour le moins très divisés. Presque 1/3 pour chacun des grands partis, 32-32-28 % du suffrage (au moment d’écrire ceci), le reste allant au “petits partis” (4-4 – un gain de 3 % chacun, ce qui n’est pas rien non plus !).
J’entendais Bernard Drainville disant que ça prendra quelques mois à décoder le message que les Québécois envoient : voyons, pas tant que ça, M. Drainville ! Les Québécois ont voté par dépit, mais un dépit clairement exprimé avec un bon pourcentage de participation. C’est la montée de l’ADQ (Avance du Dépit Québécois, disais-je ici) et celle des petits partis également, mais dans une proportion moindre, c’est évident ! Les Québécois envoient un message disant que celui (le message) des “vieux partis” ne les rejoint plus, c’est tout…
Bien sûr, je simplifie grandement. Mais il n’empêche que les 3 partis qui ont pris, toutes proportions gardées, le plus d’avance sont ceux qui n’étaient ni le parti au pouvoir, ni l’opposition officielle.
AJOUT : 07-03-27-08h04 :
Finalement, le taux de participation qui s’annonçait plus élevé ne l’a pas été autant que ça… Le dépit s’est parfois “exprimé” par le silence… Dommage ! Si le taux avait été de plus de 80 %, aurait-on eu la même répartition, je crois que oui, en gros.
Également, la répartition du suffrage est plutôt de 33-31-28-4-4, ce matin.