La belle vie, c’est quand on peut enfin ressortir le barbecue du cabanon, même s’il reste encore environ un bon gros pied de neige devant, mais que, comme on ne se peut plus, on finit par pelleter un chemin pour pouvoir sortir ledit appareil de cuisson extérieur, car l’instinct du carnivore estival se réveille en nous…
La vie devient encore plus belle quand, pendant la cuisson de la pièce de viande, on entend un signe indéniable que le printemps est vraiment arrivé et que la nature revit : une belle volée d’outardes qui passe en basse altitude, juste au-dessus des arbres encore sans feuilles en dessous desquels je me trouve en compagnie de mon souper alléchant 😉 La vita e bella !
Je suppose qu’il serait déplacé de te dire que mes tulipes sont fleuries, alors je te dirai que l’avantage indéniable de Québec, c’est que, contrairement à nous, vous n’avez pas à climatiser en avril. (Si, si, on a dû climatiser à l’école la semaine dernière.)
Ouais… ça fait suer, cette température que vous avez là 😉
Sérieusement, notre école n’a pas d’air climatisé. On a des fenêtre (abondantes) dont la plupart sont assez en état pour ouvrir, même si la moitié des moustiquaires sont disparus ou percés… Mais en juin, c’est parfois carrément suffocant. Ça l’était déjà la semaine dernière dans notre salle de profs surchauffée par les fenêtres au soleil, ouvertes ou pas ! Faut que j’y mette un thermomètre pour vous montrer ça ici 😉