Avec une telle quantité, un S est devenu nécessaire 😉
Tout le monde en parle, alors je m’y lance aussi. Faut dire que le sujet est plutôt envahissant ces jours-ci. (Devrais-je dire ces semaines-ci, ces mois-ci ?)
Hier, j’avais la joie de faire le trajet Montréal-Québec (Terrebonne-Québec, pour être précis pour mes amis montréalais !).
À Terrebonne, il a neigé beaucoup, il a venté énormément : de la belle neige à l’horizontale, et un gros pied de neige (1 pied = 30 cm pour mes cousins outre-Atlantique !) à déblayer dimanche avant-midi… On a aussi eu le bonheur de vivre une panne électrique qui s’est étendue de la fin après-midi samedi jusqu’à dimanche midi. Vive le poêle à bois pour chauffer une succulente lasagne dans un plat métallique, ainsi que les chandelles pour agrémenter le tout.
Sur la route, hier, donc, c’était quand même impressionnant de voir plus d’un mètre de neige de chaque côté de la 40, et ce, même à Montréal. Faut dire qu’à Québec, les grandes quantités de neige, on y est un peu habitués 😉
Au fur et à mesure que la voiture avalait les kilomètres quand même assez rapidement, la chaussée étant majoritairement déblayée jusqu’à l’asphalte, le “plus de 1 m” du bord de la route s’est progressivement transformé en 1,5 m vers Trois-Rivières et près de 2 m (au moins!) à l’approche de Québec.
La chaussée aussi se transformait, puisque la neige n’avait même pas fini de tomber à Québec hier, en fin d’après-midi. Ainsi, on a même eu droit à des rétrécissements subits de la voie, sans avertissements, le chasse-neige ayant été incapable de pousser cette extraordinaire masse blanche qui fait tant jaser. À un autre endroit, en pleine autoroute urbaine à Québec, on avait laissé là 3 autos “carambolées“, le banc de neige faisant le tour de ces carcasses abandonnées la nuit d’avant. L’entrée vers la 73 Nord était aussi impressionnante, de par son étrange ressemblance avec un tunnel sans toit. (Aucune photo disponible, malheureusement, toute ma concentration étant requise pour conduire dans pareilles conditions 😉
En arrivant à la maison, quelques branches cassées témoignaient de la violence des vents de la veille, et un bon gros 4 pieds (1,25 m) de neige attendait paresseusement que je le tasse par petits morceaux de ma porte de côté. Une chance qu’un tracteur (déneigeur à contrat, ouf !) était passé par là et qu’il n’avait laissé qu’un tas de 2 ou 3 m de long !
Bien sûr, d’autres ont vécu des aventures bien plus terribles… (Je pense entre autres ici au formidable carambolage impliquant quelques dizaines de véhicules sur la route 367 près de Québec, ainsi qu’aux mésaventures d’un taxi la nuit.)
Cette tempête aura été la pire … jusqu’ici. Je ne présume plus de rien après avoir traversé toutes ces tempêtes cette année.
À Québec, le 400e cm de neige est arrivé la semaine dernière (Bon 400e, Québec !). Présentement, on s’achemine sûrement vers le record absolu (depuis qu’on mesure les quantités de neige tombée, bien sûr) de 458 cm établi à l’hiver 1965-1966 (Souvenir trop vague pour moi 😉 Selon diverses sources, on serait rendu à 426, ou 435, ou envore 440 quelques cm tombés. Il en reste plus de 1 m 20 au sol. Dans ma cour arrière, c’est plutôt près de 5 pieds (1,6 m)…
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