Il y a longtemps que le sujet me chicotte…
Aujourd’hui, force nous est de constater que les caméras sont devenues omniprésentes. Récemment, on interrogeait des personnes âgées qui, devant les mauvais traitements subis par l’un des leurs, se montraient favorables à l’utilisation de caméras de surveillance dans les CHSLD ou autres résidences. Ils se montraient favorables, certes, mais avec une teinte évidente de résignation dans le regard et dans le ton de la réponse.
En effet, le conflit interne de plusieurs individus se situe au plan de la vie privée (qui est un droit fondamental) versus le besoin de sécurité que ressentent de plus en plus de personnes. On dirait que c’est devenu une mode depuis 5 ans…
D’un côté, je comprends qu’il faille dénoncer les abus sur d’innocentes victimes, mais, d’un autre côté, il ne faut pas oublier que la vie privée est un droit fondamental et que tout ne peut être enregistré sur film. Il y a une limite à faire des shows-réalité avec ou sans l’assentiment des personnes filmées. (Ça aussi, c’est devenu une mode, les reality shows…)
La multiplication des caméras de tout acabit est en train d’apporter tout un questionnement que nous devons faire au plus tôt. On ne peut se permettre de ne pas en mesurer toute l’ampleur et toutes les conséquences possibles…