Éthanol 101…

Ça fait un bout que je pense à ce sujet… Depuis que j’ai écrit le billet sur ce que j’ai nommé la déshumanité de l’humain, billet dans lequel Djeault a renchéri avec l’exemple de l’éthanol produit à partir du maïs ou d’autres denrées qui peuvent servir à nourrir l’humain, ce sujet me turlupine, lentement mais sûrement.

Produire du maïs (ou autre denrée essentielle à la survie de l’humanité) pour nourrir éventuellement des voitures, ça donne un peu (beaucoup!) dans le paradoxal quand on sait qu’une partie de la population du globe peine à se nourrir suffisamment. Une autre déshumanité de l’humain, finalement.

Les libéralistes économiques ne m’aimeront pas, mais quand le seul facteur considéré est l’argent qu’on va faire, tout en affichant l’étiquette «bio» devant le mot «carburant», juste pour faire écolo, ou IN, ou pour sauver le marché du pétrole (je sais, je prends quelques raccourcis…), quand toutes ces conditions sont réunies, donc, avouons que tous les éléments de la vraie vie n’ont pas été considérés. Il manque de grands pans auxquels il faut penser, auxquels on commence à penser, mais malheureusement pas partout…

On dit déjà qu’on a trop de champs de cultures diverses (entre autres pour l’élevage intensif de plusieurs bêtes destinées à devenir de belles pièces de viande), ce qui enlève trop de forêts, et donc, de capteurs de CO2. On a trop de ces champs, puis on rajoute de la culture intensive de maïs, entre autres, mais pas pour nourrir des humains affamés, mais plutôt pour produire du carburant dit bio-carburant… Fascinant, mais désolant.

Désolant, car les répercussions économiques commencent à se faire sentir. Le prix de plusieurs céréales monte en flèche. Résultat : des gens se retrouvent dans certains pays avec des augmentations de prix auxquelles ils ne peuvent pas faire face. Ils doivent alors couper dans le nombre de repas… Bref, ça fait dur. Et il faudra se pencher sur d’autres solutions très bientôt.

J’arrête ici, car en préparant ce texte, je suis tombé sur ce dessin génial (ci-dessous) de Ygreck. On dit souvent qu’une image vaut 1000 mots. Eh bien, en voilà une qui parle beaucoup, sur laquelle je vous laisse…

Géographie 101

Vous voulez évaluer vos connaissances en géographie ? Allez-y, c’est vraiment intéressant pour qui a déjà un petit penchant pour le sujet. Ceci dit, comme En Saignant (question 59), je suis un peu déçu de mon score, mais il faut dire que l’échelle est trop petite pour pouvoir cliquer avec précision certaines fois !

Pour jouer, cliquez ici ! (Je ne sais pas pourquoi, mais il semble impossible de copier le widget pour Blogger…)

TBI – Tableau blanc interactif

Lundi, à la toute fin de la journée pédagogique (peut-être pour favoriser la fameuse présence-école, comme si on ne travaillait pas hors les murs… j’exagère un brin et c’est un autre débat), nous avons eu droit à une présentation fort intéressante sur le tableau blanc interactif (communément abrégé par l’acronyme TBI), présentation à laquelle étaient invités les enseignants, sur base purement volontaire.

La présentation se voulait une réponse à une demande de certains enseignants qui, selon la direction, voulaient en savoir plus sur cet équipement qui permet moult applications en classe. Vraiment intéressant. Évidemment, le vice-président de la compagnie de logiciels éducatifs qui faisait la démonstration (qui est aussi un ancien élève – et qui m’a reconnu après tant d’années et de cheveux perdus – je parle des miens 😉 était là pour éventuellement vendre des logiciels et des tableaux. (IL y a même un blogue sur ces TBI, sur le site de la compagnie.) Le public était déjà un peu conquis, moi le premier, connaissant un peu l’appareil et quelques unes des applications possibles. Un des adjoints dans la salle a même lancé à la blague (quoiqu’on dit que derrière chaque blague, il y a un fond de vérité) que les noms des enseignants présents seraient placés sur une liste et que nous aurions droit à notre propre TBI en classe. Rires, sourires, espoirs…

Mais, car ça en prend un, il y avait un autre adjoint dans la salle qui, souvent au cours de la présentation, a dit (à la blague ? ou plutôt à quelques reprises!), et je cite : «Ouais mais tout ça coûte très cher». On sentait l’insistance administrative de celui qui regarde seulement le montant de la facture… Mais bon. Fallait-il s’en surprendre ?

Une chance, mon collègue a été plus vite que moi et a vivement défendu l’investissement en élargissant les horizons souvent forcément limités d’une administration scolaire. Il a mentionné qu’il fallait tenir compte des investissements sur apprentissages, donc probablement moins de ressources à déployer ailleurs. Il faut en tenir compte de ça, mais quand on ne se préoccupe que du total en bas de la facture… … …

Bref, je vais donner mon nom. Pour la liste, s’il s’en constitue une. On sait jamais !

Sinon, je devrai m’acheter une Wii et faire comme Johnny Chung Lee !

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Ah oui, avez-vous remarqué, sur l’image en tête de ce billet, combien il y a d’élèves dans la classe ? Ah… rêver !