Un an déjà !

Il y a aujourd’hui exactement un an que je me suis lancé, un peu par hasard et un peu à l’aveuglette, dans cette aventure sur la blogosphère que j’ai décidé d’appeler «Variations sur thèmes» à l’époque.

Un an plus tard, et surtout 237 billets, le rythme tient pas mal toujours. Ainsi j’obtiens 0,65 billet par jour, ou un billet tous les 1,5 jours. Bien sûr, j’ai un peu relâché cet été, mais mon lectorat aussi, vacances obligent; ce qui est normal à mon avis, l’être humain étant tout sauf linéaire…

Alors après cette première année, ça me tente encore de continuer pour une autre année au moins. Vous lirez donc mes découvertes, mes réflexions sur divers sujets (car beaucoup m’intéressent !), et vous verrez quelques photos de temps à autres. Un de mes souhaits serait de faire plus que 27 billets dans la catégorie Photos pour la prochaine année… Mais tout ça dépend des occasions.

En cette journée anniversaire, plusieurs bribes de réflexions sur le phénomène des blogues me viennent à l’esprit. Je vous en ferai part un peu plus tard…

Gestion humaine ?

Antagonisme assuré que ces deux mots…

En éducation, nous avons des gestionnaires qui accordent des contrats à des personnes sur une liste de priorité d’emploi, puis aux autres, ceux qui ne sont pas sur des listes. Mais, pour entrer sur les listes, il faut avoir accumulé un minimum de contrat dans un minimum de temps.

Mais voilà où le bât peut blesser… Certains gestionnaires accordent très (trop) souvent des contrats selon leurs impressions, ou selon ce que certains autres gestionnaires (ou enseignants, ce qui est encore pire) leur ont dit. Perception d’une perception : bienvenue la subjectivité absolue, ou presque…

Je connais quelqu’un qui est présentement victime de ce qui se rapproche d’une idée préconçue et à qui on n’accorde pas de contrat pour entrer sur la liste de priorité. Une personne gestionnaire qui a vécu une supposée mauvaise expérience avec une enseignante. Ces deux personnes se sont parlé, puis tout semblait OK. Mais le chat vient de ressortir du sac. Cette personne gestionnaire continue de faire mauvaise réputation à l’enseignante concernée. Alors les contrats se font très très rares, voire surtout inexistants. Mais cette enseignante continue de faire de la suppléance sans contrat pendant toutes ces années. Elle est appréciée des autres enseignantes qu’elle remplace, mais ce n’est pas suffisant pour avoir des contrats. On vient de lui dire ouvertement que son professionnalisme n’est absolument nullement en cause…

Pendant ce temps, le moral n’est plus. La confiance en soi est très précaire. Le budget n’est plus là lui non plus. L’enseignante est dégoûtée du métier et ne sait plus quoi faire. Que feriez-vous à sa place, vous ? On parle du décrochage chez les jeunes enseignants. On devrait peut-être questionner les gestionnaires et ce qu’ils font vivre de complètement invivable aux profs précaires.

Il faudrait humaniser la gestion. Pas dans le sens de se baser sur des hommeries ou des femmeries. Pas ce côté humain-là. Mais en mesurant les répercussions humaines que les décisions ont sur les personnes aux dépends desquelles ces décisions sont prises. Car là, franchement, ça frôle la destruction massive d’individus. Rien de moins.

Rentrée

Hier, c’était la rentrée. Je sais que plusieurs commissions scolaires avaient déjà commencé la semaine dernière, mercredi, jeudi ou vendredi, mais pour nous, c’était hier.

Journée appréhendée, comme toujours, mais encore un peu plus cette année… car on y revoit des collègues avec grand plaisir, mais d’autres avec moins d’enthousiasme, car on sait qu’ils continueront à faire ce qu’ils (ou devrais-je dire elles…) font de mieux : le bitchage. C’est normal parait-il…

Année appréhendée, car modifications apportées au plan professionnel… Disons que je change de clientèle et que je n’ai pas pris cette décision au départ, au tout début des vacances. Vacances qui furent hantées en partie par ce changement apporté : les heures de repos furent moins rentables tout simplement… (pour dire court)

Il faut savoir se relever dit l’adage. C’est ce que je veux faire maintenant. Mais il me faut choisir moi-même dans quelle direction je veux le faire. Tout cela est simple à dire, mais il reste à le vivre…

Plus grand que nature

Voilà le genre de personnage qu’était Andrée Boucher, dite «La Mairesse» tout court.

Ce genre de personnage très très entier attire des réactions tout aussi entières. On aime ou on haït, carrément, sans nuance ou presque. Ce genre de personnage n’a pas la tiédeur qu’on reproche trop souvent aux politiciens, car ici on parle de convictions (parfois trop?) profondes, d’idées, de plan défini qu’on va vraiment suivre, etc.

Comme ce genre de personnage est devenu d’une extrême rareté, voilà pourquoi Québec s’ennuiera autant. C’est cet aspect de La Mairesse qui va manquer dans le paysage. Jusqu’à ce que, enfin!, nous ayons un autre personnage du genre un jour, si le moule n’est pas complètement cassé…

Plus grand que nature fait aussi référence à la caricature qui est, par définition, quelque chose qui comporte aussi une exagération quelconque. Ygreck s’ennuiera donc, lui aussi.

D’ici là, on assistera au traditionnel temps des hommages auquel je souscris (en partie). Mais j’ai «hâte» de voir ce que sera l’après-mairesse, dans le monde de la politique municipale pré-400e à Québec…

Cellulaire – la suite

Je vous ai parlé du décès prématuré de notre cellulaire ici.

Le plan qui consistait à peut-être casser l’abonnement était pire que je pensais. Sachez que les pénalités, chez Bell, sont de 20$ par mois restants jusqu’à un maximum de 400$. Comme il me restait plus de 20 mois au contrat, le calcul était facile à faire.

Seule solution, outre acheter le plus cheap des téléphones et de sacrer après l’appareil pendant plus de 20 mois, acheter un téléphone plein prix, point final.

Ayant beaucoup appris lors de l’achat initial de ce contrat (en même temps que le cellulaire défunt), je demande au commis si c’est sa vraiment dernière offre… Il me dit que, lui, c’est tout ce qu’il peut faire. On passe donc au téléphone dans le fond de la Télé-boutique Bell, puis s’ensuit une conversation d’environ 12 minutes avec le Service à la clientèle où on me dit gentiment que la pénalité de 400$ peut être annulée si je reprends un contrat de 36 mois, mais que je paye le téléphone au plein prix pareil. Je répond immédiatement que le calcul est facile à faire et que la pénalité amoindrie, c’était pour payer moins cher un téléphone d’environ 300$, car je ne VEUX pas débourser 300$. Je sais que c’est nous qui avons perdu momentanément le téléphone, mais, vu les prix abusifs des appareils sans contrat, qu’il y a sûrement moyen de payer moins. On me transfert donc au «Groupe Solutions» : tiens, un nouveau tiroir de la boîte que je ne connaissais pas !!!

Rendu là, après un autre 10 minutes, on finit par me trouver une solution à long terme : vous achetez un appareil plein prix tout de suite et nous vous créditons 5$ par mois pendant le reste de votre contrat (il reste 28 mois). Calcul rapide : un appareil de 300 $ taxes incluses revient donc environ à la moitié du prix : génial ! On finit donc par dire au commis de la Télé-boutique : «Tu vois, en grattant et en fouillant un peu, il y a toujours moyen de payer moins cher chez Bell» !