St-Félicien : Photos 1

Ah, les vacances ! Ça nous dérégularise de nos blogues 😉
Ces temps-ci, j’ai l’impression de vous négliger, chers lecteurs, mais c’est pour la bonne cause : la récupération, essentielle à toute existence.

Voici donc quelques unes de mes 600 quelques photos (!) prises lors de la Coupe du monde de St-Félicien. Dans ce post, on verra Marie-Hélène Prémont.
(Cliquez sur chaque photo pour agrandir.)

Tension palpable avant le départ…

Phase 1 de la course :
Marie-Hélène domine
suivie de près par la Russe
Ça monte…
…et ça monte !
Parfois, ça tourne aussi…

Festival d'été de Québec

J’avais un très très grand besoin de décrocher. Le Festival d’été de Québec m’y a grandement aidé.

Malgré son site internet archi lent chez moi (Mon MacBook Pro n’arrivera qu’en août, puisqu’il faut qu’il passe par l’école qui est fermée jusque là : procédures obligent), un site où le programmeur a probablement trop trippé “petites fonctions flash alourdissantes inutiles”, le festival offre quand même de bons spectacles et quelques découvertes. Pour moi, en tout cas…

Avec de la parenté et leurs amis de Montréal, nous avons passé une très belle fin de semaine, à courir les spectacles ici et là. J’ai ainsi pu apprécier Manu Chau (très bon show), me faire défaire pendant un moment les oreilles (pourtant dotées d’un très bon compresseur) par Nickelback, constater que l’ancien Pigeonnier est trop petit pour Pierre Lapointe…

J’ai aussi découvert Joseph Arthur, que je ne connaissais pas, mais que semblaient beaucoup apprécier les amies montréalaises 😉 Adepte de ce que j’appelerais d’instinct du “live sequencing”, il sait nous amener vers un univers un peu différent, qui rappelle plein de trucs de diverses provenances, mais qui sait charmer l’auditoire. N’eût été de la bassiste qui est revenue complètement gelée d’un petit séjour en coulisses pendant une pièce où JA était seul, le spectacle aurait été presque parfait. Chapeau aussi au groupe cubain de l’après-midi d’hier, et dont j’oublie le nom (J’irais bien voir sur le site du festival, mais je n’ai pas la demi-heure de patience requise… OK. Je caricature un petit peu, là !) Ce groupe mettait à profit un excellent pianiste qui a un style que j’aime bien, peut-être parce que j’y retrouve certains points communs 😉

Enfin, on est allé écouter les trois heures (21h à 00h) du show de Zachary Cabrel et Francis Richard (!). Beaucoup moins de monde que les deux soirées précédentes, mais quand même plusieurs milliers (ou 2-3 dizaines de milliers) de personnes… Le froid était au rendez-vous à partir de 22h environ, c’est peut-être ce qui a occasionné quelques petits problèmes vocaux au troubadour français qui semblait parfois peiner à monter quelques notes (pourtant, un peu plus tard, il en a monté des plus hautes (oreille absolue de l’auditeur-rédacteur le prouvant!) sans effort apparent…)

Ah oui, hier après-midi, je vois quelqu’un, à deux reprises, lever bien haut son cellulaire (portable pour les cousins 😉 et faire écouter un bout de show à son interlocuteur. Je trouvais ça un peu bizarre, voire inutile… Hier soir, pendant une toune de Zachary Richard, quelle ne fut pas ma surprise de décider subitement de faire pareil et d’envoyer un message sur le répondeur téléphonique d’une amie alaskienne (Il n’y avait pas de réponse, alors je suis tombé sur la machine…), juste pour lui dire qu’on avait hâte de la revoir (sachant aussi que Zachary est un de ses chanteurs préférés !)

Forts phares ou phares trop forts

Hier, en revenant du Lac-St-Jean, je me suis questionné sur la force des phares des voitures dans ce qu’il est convenu d’appeler LE parc (pour Parc des Laurentides). Est-ce ma vue vieillissante, pourtant encore excellente en tous points sans verres, ou bien est-ce la force des phares qui a sensiblement augmenté depuis une dizaine d’années ou deux ? Est-ce aussi parfois la négligence de certains automobilistes de plus en plus nombreux qui “oublient” qu’il y a deux intensités aux phares des voitures, à moins que ce ne soit rendu en option sur certains véhicules ?!!!

Je n’ai toujours pas de réponse à ces questions, sauf peut-être, en guise d’hypothèse, qu’un peu toutes ces réponses sont bonnes. Je sais bien qu’il faut bien voir devant quand on roule la nuit, à plus forte raison dans Le Parc, mais il y a une limite qu’on est peut-être en train de franchir, ou sur le point de traverser, en ce qui concerne l’éblouissement des autres qui, eux aussi, ont le droit de bien voir…

Je constate aussi, quand je circule en ville, que les lumières arrière des véhicules sont de plus en plus fortes, elles aussi. Parfois, le feu central frise l’indécence, tellement il émet de lumière. Je serais très curieux de tomber sur une mesure comparative en lumens, juste pour voir… Si quelqu’un a ça ou le trouve avant moi, qu’il me le dise !

Coupe du monde à St-Félicien

En fin de semaine, c’était la 5e étape de la Coupe du monde de vélo de montagne cross-country à St-Félicien. Sur le site, on peut lire : «Après l’annulation de la manche américaine prévue à Angel Fire Resort, l’UCI s’est mise en quête d’un site de remplacement et c’est finalement la ville de Saint Félicien (Québec) qui accueillera la cinquième manche de Cross Country Olympique le 1er juillet 2007. Par contre, les épreuves de descente et de 4 cross sont malheureusement annulées de manière définitive.» Cette décision s’est prise tardivement, au printemps dernier, et St-Félicien a relevé le défi d’organiser l’événement en très peu de temps. Chapeau !

J’y étais donc, samedi, question de voir la course d’un beau-frère, véritable machine cycliste. Cette année, il passait de la catégorie Maître-sport à celle de Maître-expert (un tour de piste de 6 km de plus) : une dure marche à monter. Mais qu’à cela ne tienne, le défi en valait la peine malgré un classement un peu plus éloigné (15e) que les 2e, 3e ou 4e places auxquelles il s’était habitué. C’était aussi l’occasion de voir une autre compétition, où par surprise, j’ai revu quelqu’un de la parenté, et où j’ai aussi vu un gars (ami du beau-frère) qui commence à peine à s’entraîner (3 semaines) relever le défi d’une compétition : une belle occasion de tester ses limites.

Et tant qu’à être là samedi, aussi bien rester pour dimanche, avec la Coupe du monde. On a donc campé là, sous une douce pluie pendant la nuit. Dimanche, il y avait d’abord la “compétition” des “bibittes”, une compétition amicale pour les enfants en matinée : très amusant à voir, surtout les plus petits avec leurs deux petites roues d’appoint encore attachées au vélo ! Puis, suivait la Coupe du monde, chez les femmes d’abord, puis les hommes ensuite. De véritables athlètes ! On a ainsi vu Marie-Hélène Prémont de près, dominer une bonne partie de la course pour finalement finir en deuxième place, assez loin devant la troisième.
(Cette course a donc remplacé mon Grand-Prix de Formule 1 habituel ;-))

Évidemment, j’ai pris quelques centaines de photos (Vive le mode “rafale” pour les photos de sport, genre de photo que je ne pratique pas souvent…). Le temps de trier le tout et je vous reviendrai avec quelques unes parmi les meilleures, réalisées lors de l’événement.