Grand Prix contraire…

Aujourd’hui, au GP de Montréal, c’était exactement le contraire du GP de Monaco.

Au GP de Monaco, me suis endormi devant la télé, alors que seulement quelques tours étaient complétés. Me suis réveillé alors qu’il ne restait que 3 tours à faire. Et tous les coureurs étaient aux mêmes places !!! (ou presque)

Aujourd’hui, alors que je travaillais sur le terrain, entre autres, j’ai écouté quelques bribes ici et là. Chaque fois, c’était différent, côté classement. Aujourd’hui, c’était le festival des abandons, pas pour des causes mécaniques, mais surtout pour des causes de sorties de pistes. La plus spectaculaire est sans doute celle du Polonais Kubica sur BMW-Sauber, sortie qui aurait pu lui coûter la vie, à la limite, n’eut été de la solidité à toute épreuve du cockpit, solidité qui secoue quand même beaucoup son pilote, il faut le dire… Quand j’ai vu ça en direct, par hasard alors que j’étais entré dans la maison chercher un quelconque outil, j’avoue que j’ai suspendu le travail sur le terrain pour quelques instants, car la situation avait quelque chose de saisissant : on avait hâte de savoir l’état du pilote et on espérait qu’il ne soit pas trop amoché…

Dans un Grand Prix, quand presque seulement la moitié des pilotes terminent la course, et que les gagnants ne sont pas parmi les meneurs dans le championnat (sauf Hamilton qui a très bien tiré son épingle du jeu), quand tout ça se produit, donc, c’est que quelque part, on a affaire à bien des rebondissements imprévus, qu’ils soient dus à la mécanique, à des erreurs de pilotage ou autres.

Vétusté québécoise…

L’autre semaine, on parlait des toits qui coulent dans certaines écoles. Cette semaine, on a fait état de nos CHSLD (Centre hospitaliers de soins de longue durée) où l’on manque cruellement de ressources. (Ce qui a inspiré Ygreck, dont je reproduis ici la caricature, avec son aimable autorisation : merci ! – et le dessin de Ygreck m’a largement inspiré le texte qui suit : re-merci !)

Y a pas à dire, soit que Charest est complètement dans l’champ avec ses baisses d’impôts (mais dont on aimerait tous pouvoir bénéficier individuellement, tellement notre portefeuille crie famine plus souvent qu’à son tour), soit l’argent public est épouvantablement mal géré : j’avoue avoir un penchant pour cette dernière hypothèse, même si on sait que, de plus en plus, les besoins sont grandissants en santé, avec la population vieillissante et moins de travailleurs pour payer… Ici le babyboom québécois récent nous laisse un espoir de pouvoir respirer un jour… peut-être !

Pendant ce temps, dans nos sociétés, les animaux peuvent être traités aux petits soins et même plus, moyennant supplément, bien sûr, mais combien de gens vont presque se sacrifier pour leur sacro-saint toutou ?!!! Je veux bien être pour le soin aux animaux, mais il ne faudrait quand même pas que l’humain passe après, dans nos sociétés, non ?