Singe en Baptiste !

À la maison, la St-Jean (23 juin) a débuté par la visité d’un gars habile comme un singe. Le gars en question était arrêté chez moi deux jours auparavant, passant dans la rue et s’inquiétant pour la santé de mes arbres (Certains sont passablement matures, si vous voyez ce que je veux dire!). Son objectif était clairement de sauver tout ce qui peut l’être.

Ce que le gars ne savait pas, c’est que j’avais reçu, deux jours plus tôt, le permis (gratuit) requis par la ville pour l’abattage de deux arbres sur la portion avant du terrain : un bouleau très grand et très âgé, que les picbois dévoraient depuis deux printemps, et un “tas” d’érables qui avaient poussé tous ensemble et qui étaient malades depuis mon arrivée à cette maison, et probablement avant aussi. Ne me restait donc qu’à trouver quelqu’un de compétent et de pas trop cherrant pour faire le travail, que je finis par lui confier. À cela, il ajoutait aussi la réparation (sic) de deux autres arbres qui avaient chacun un mognon disgracieux, mais perchés assez haut, qui pouvaient endommager le tronc à plus ou moins brève échéance.

Ici notre homme au boulot,
très haut perché dans le tronc du bouleau
bouleau qui devait faire dans les 45 ans,
peut-être même 50 (exceptionnel)
et qui devait mesurer environ 45-50 pieds de hauteur

Tout fut coupé debout, directement en 16 pouces
Nombreux feux de foyer à prévoir…

Dans l’érable à troncs multiples…


Pendant la coupe, un voisin de rue est venu s’informer, sans compter mon voisin de maison qui avait, lui aussi, quelques petits travaux à faire faire. Lundi, je vis donc mon bûcheron travailler chez ce voisin, où il réalisa une acrobatie digne du Cirque du Soleil. Je le vis aussi chez le voisin de rue ainsi que chez une autre personne de ma rue : payant ces visites impromptues!

Côté émotions, ce n’est pas évident de voir tomber un valeureux spécimen comme mon immense bouleau. Ça fait un ti-pincement au coeur. Ça doit être à cause des racines sylvestres de mon prénom 😉

Une autre attente…

…dont j’aurai la réponse au plus tard début juillet. À la suite du test dont j’avais parlé ici, à chaud immédiatement après l’événement (encore à l’ordi de la Commission scolaire), j’ai été convoqué en entrevue ce mercredi.

À la question fatidique et inévitable que tous posent dans ces conditions, à savoir le classique «Comment ça a été?», je ne peux vraiment répondre franchement, car j’ai toujours de la misère à savoir précisément comment ça s’est vraiment passé. C’est comme un élève après un examen particulièrement important : on peut avoir l’impression que ça s’est bien passé et avoir un résultat moyen ou pire, comme on peut avoir l’impression que ça s’est plus ou moins bien déroulé et que le résultat est extra. À cela, il faut ajouter qu’on peut en plus, d’autres fois, avoir l’impression que ça s’est bien passé et que le résultat est extra, comme on peut avoir l’impression que ça s’est mal passé et que le résultat est plutôt moche ! Vous me suivez ?

Bref, après toutes ces phrases, je n’ai pas la réponse à la question. J’attendrai donc sagement les résultats de cette entrevue pour un poste qui officialiserait ce que je fais déjà comme tâche depuis les trois dernières années. Gagné d’avance, diraient (disent!) certains de mes collègues? Pas sûr du tout, que je réponds, même si j’espère secrètement qu’ils aient raison…

Enfin commandé !

J’ai commandé mon MacBook Pro aujourd’hui.

Comme je profite d’un service de retenue sur la paye pour acheter ledit bijou, je dois attendre que mon employeur reçoive le tout, car ainsi va la procédure. Mon employeur ferme ses bureaux du 14 au 29 juillet, alors j’espère que le 1 to 2 weeks to shipping (temps requis AVANT que l’ordinateur se retrouve dans un quelconque moyen de transport – m’a-t-on gentiment expliqué) sera plus près du 1 semaine que du 2 semaines, car sinon, ça va être serré dans les délais.

Depuis le temps que j’en rêve (Ça faisait déjà longtemps quand j’ai écrit ceci, alors c’est tout dire !), j’imagine que la satisfaction n’en sera que meilleure. Ah ! le désir créé par l’attente : un concept un peu oublié de nos jours alors que tout peut s’acheter instantanément ou presque, sauf si le budget n’est pas au rendez-vous ou que des priorités sont apparues dasn un autre volet budgétaire…

Ah oui, pour les intéressés, j’ai commandé la version de base, alors qu’avant la dernière mise-à-jour des produits chez Apple, je penchais plutôt pour le modèle dit «milieu de gamme des MacBook Pro». C’est que, entre-temps, les caractéristiques ont très bien évolué sur le modèle de base. Donc, pour moins cher, j’obtiens plus : parfois payant d’attendre, mais rarement en informatique, alors je profite du momentum.

F I N I ! ! !

Enfin F I N I le rush interminable des corrections, compilations, vérifications et autres tâches en –tion ! Enfin toutes mes notes sont entrées dans “le système”. (Pour 132 élèves, j’ai plusieurs notes à entrer, chacune étant bien sûr le résultat d’évaluations de toutes sortes, etc.)

J’ai l’impression d’avoir presque cessé d’exister au cours des dernières jours, ou plutôt semaines. J’ai parfois occulté mon envie d’écrire tel ou tel billet. N’ayant pas pris le temps de noter les idées, j’ai eu ainsi l’occasion d’en perdre quelques unes…

Mais ce n’est que partie remise, sauf quand je serai parti ici ou là pour de petites escapades. (Quoique, dans ce cas-ci, mon prochain billet (ci-dessus) vous renseignera sur ma future mobilité informatique : j’ai hâte !)