Manipulation médiatique ?

À propos de la saga du PQ qui monopolise littéralement les médias depuis quelques jours, dans l’actualité politique québécoise, on peut se poser quelques questions, surtout si on tente de gratter sous ce qu’on voit !

J’avais déjà évoqué ici la sacro-sainte image qui gouverne nos partis politiques et leurs chefs respectifs…

Cette fois-ci, je m’interroge sur l’image qu’on a vue de cette drôle de course à la chefferie du PQ. Qu’en est-il EXACTEMENT ?

Jusqu’ici, on a entendu du côté de Gilles Duceppe qu’il avait probablement mal mesuré ses appuis avant de se lancer dans l’arène, ou bien que certains de ces appuis avaient rapidement changé d’allégeance lors de l’annonce de Pauline Marois de se porter candidate… La vitesse à laquelle Duceppe avait annoncé sa candidature ne lui aura donc pas permis, selon cette analyse, de conserver ses appuis. Sa volte-face plutôt rapide est donc une ultime tentative de sauver la face, ou plutôt devrais-je dire sauver la sacro-sainte image qui est déjà passablement écorchée. (D’où les larmes d’hier, à l’écran ? On ne le saura sans doute jamais… Elles sont peut-être sincères, mais avouons que ça paraît bien.)

Du côté de Pauline Marois, on présente un plan (voir ici aussi) qui calque celui d’André Boisclair (comme Charest calque Dumont pour son discours inaugural, ou presque !). Rappelons simplement que Pauline Marois avait fini deuxième, derrière André Boisclair, il y a un peu plus d’un an à peine !

On ressort un plan semblable, donc, et, tout à coup, l’unanimité – si absente pendant le règne de Boisclair au PQ – apparaît comme par magie ! Avouons que c’est plutôt louche !

Sommes-nous donc en train d’assister à une gigantesque opération de manipulation des médias, opération qui vise à redorer l’image du PQ le plus rapidement possible ? Quand on sait combien fort peuvent travailler les armées de conseillers et d’analystes de toutes qui grouillent derrière chaque personne au front (en anglais ou en français, ici), dans toute organisation politique le moindrement nantie, on est en droit de poser la question !

L'admiration…

Quel étrange sentiment que celui de l’admiration. En ouvrant la télé pour écouter le GP d’Espagne ce matin, j’ai visionné un court reportage soulignant le 25e anniversaire de la mort du Grand Gilles Villeneuve, «l’un des meilleurs coureurs automobile de l’Histoire», dit-on souvent…

Souvent, on admire les personnages plus grands que nature, jusqu’au jour où la nature les rattrape et que ces grands personnages se frottent aux limites du possible. Dans le cas de Gilles Villeneuve (et d’autres aussi), ce fut la mort, tout simplement… et bêtement. Je me souviens encore de ces qualifs du GP de Zolder en Belgique, de ces images immortalisées de l’accident de Gilles Villeneuve… de son corps projeté, telle une torpille, sur un poteau de la clôture du circuit…

Image macabre, certes, mais logiquement prévisible si on a le moindrement suivi la carrière de ce fonceur tête baissée qu’était Villeneuve. Un fonceur largement admiré, mais qui prenait des risques épouvantables, si on ne les analyse que froidement.

Bref, on admire et on idolâtre ces personnages qui défient les lois et la logique. Et ici, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec les jack ass d’aujourd’hui, que certains ados admirent, comme nous admirions les Villeneuve de l’époque qui ont accompagné notre propre adolescence. Bien sûr, le parallèle reste, comme toute comparaison, un peu boîteux par définition, mais il n’empêche que le rapprochement était tentant à faire.

De tout temps, à toutes les époques, on a eu (et nous aurons encore) nos combattants ou nos gladiateurs, ceux dont on vante le courage, mais dont le courage frise parfois la folie suicidaire… Également, de tout temps et à toutes les époques, l’humanité a eu (et aura encore) ces êtres qui se dépassent ou qui innovent pour faire avancer, d’une manière ou d’une autre, tel ou tel sphère d’activité… Étrange bibitte paradoxale que l’être humain !

Festival de l'abandon

Dès les premiers tours de ce Grand Prix d’Espagne 2007, je me suis fait cette réflexion… En effet, beaucoup d’abandons, parfois de grosses pointures comme Raïkkonen chez Ferrari, pendant que l’autre Ferrari, celle de Massa, s’est littéralement envolée pendant toute la course. Bien sûr, Massa a parfois eu chaud, au départ avec Alonso (qui a perdu beaucoup dans ce léger accrochage du premier virage), puis au puits lorsque quelques gouttes d’essence ont pris feu sur sa voiture…

LE grand gagnant de cette course est sans doute Hamilton qui bat des records et qui passe au premier rang du classement des pilotes. Mais McLaren aura encore du travail à faire pour parfaire sa voiture et la garder compétitive face à une Ferrari (Massa) qui n’était pas «rattrapable» aujourd’hui.

Autres «petits» gagnants du jour : les coureurs de fond de grille qui ont pu finir la course et bénéficier, en quelque sorte, des abandons. On pense ici, entre autres, à Sato (et l’écurie Super Aguri-Honda) qui s’inscrit au pointage.

Météomédiocre :-(

Je ne sais pas si vous aviez remarqué, mais le petit module météo (que j’avais placé ici depuis quelques mois, gracieuseté de Météomédia) s’était dérèglé depuis au moins une semaine… Seules les 2 premières villes (au Québec) étaient affichées. Trois autres villes (non canadiennes) avaient mystérieusement disparues.

MISE À JOUR – 2007-05-12–7h30 :
Depuis hier après-midi, je suis allé chercher le code à nouveau sur le site de Météomédia (Mais à partir d’un PC au lieu d’un Mac… Je ne saurai jamais si ça faisait partie de la solution, à moins de tester de nouveau… plus tard !) Je trouve que les modules de Google prennent beaucoup trop de place, alors j’enlèverai ceux de météo de Google sous peu (Pas le temps aujourd’hui !), car il y a décidément trop de météo sur ce blogue 😉

Autre remarque : je ne sais pas si c’est le fait d’avoir commencé à utiliser des Google gadgets, mais la recherche de mon blogue sur Google avec peu de mots clés a fait en sorte que je parte de la 700 quelquième place pour aboutir en 1re hier et en 3e ce matin : étrange ! (Bof…)

Ci-dessous (pour les lecteurs qui ne seraient pas passés ici avant) : mes déboires avec le bidule de Météomédia, d’où le titre de ce «billet»…
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J’ai vainement tenté de me procurer à nouveau le code chez meteomediocre.com. Parfois, je ne pouvais même pas faire s’afficher la ville choisie… Je leur ai finalement écrit. Deux fois. Sans succès. On a beau cocher que notre message concerne tel ou tel aspect, c’est tellement con-vivial (!) qu’on n’est même pas sûr que le message se rend… car je n’ai obtenu aucune réponse. Silence total : service complètement nul, alors ! Il est même arrivé que le site me retourne une erreur en cours de rédaction de ladite lettre : GRRR !… et j’en passe !

Le site, sur ce point, s’est grandement détérioré, ou bien il n’est devenu compatible qu’avec Explorer 6 ou une autre niaiserie du genre, gracieuseté d’un programmeur inexpérimenté ou Microsoft-only… Le Web doit être universel, toutes plateformes ou tous systèmes d’exploitation confondus. C’est un principe de base auquel je tiens mordicus !

Alors devant cet état de fait et cette non-collaboration des plus évidentes chez Météomédiocrité inc., j’ai enlevé de mon blogue tout ce qui venait de leur site et l’ai remplacé par des Google gadgets… Seul hic très visible, ces gadgets prennent beaucoup plus de place que l’ancien module Météomédia pourtant très bien conçu au départ… Dommage pour eux, mais j’en avais assez.