J’avais déjà abordé le sujet ici et là…
Depuis octobre, le groupe vocal s’est retrouvé avec une douzaine de membres en moins (tous ceux qui avaient “créé” en quelque sorte la situation problématique) et quelques autres qui ont décidé, bien humainement, de prendre une pause pour l’automne, question de vivre un peu de calme après la très grosse tempête : ce fut le cas de la directrice qui avait besoin de retomber sur ses pieds et de panser quelques blessures assez évidentes…
Résultat : me suis retrouvé avec une charge de plus, soit de mener les troupes en l’absence de la directrice. Méchant défi… Je vous jure que je me sentais assez petit (j’ai toujours été petit 😉 les premiers soirs de pratique. Petit à petit (encore ce mot!), l’assurance s’est bâtie, j’ai appris à trouver mon style de direction, à clarifier mes exigences, à mener la troupe à bon port, du moins je le crois, après ce qu’on m’a dit… Pendant la session, plus la poussière de la tempête retombait, plus la situation s’améliorait également. Bien sûr, diriger un groupe vocal quand les mains sont déjà très occupées (sur le clavier ou le piano), c’est moins évident : il faut être 50 % au clavier, 50 % à la direction, mais dans les faits, c’est 100 % fois deux!
Le résultat final, lui, c’était hier. Nous avons fait une prestation, formule raccourcie (vu que les débuts de la session d’automne avaient été pas mal sabotés et que tout cela avait grugé du temps), prestation qui, ma fois, était très bien dans les circonstances. Chapeau à tous ceux qui sont restés et qui ont bravé la tempête pour garder le navire à flots : toutes ces voix réunies hier permettaient de retrouver l’esprit commun qui unit tout groupe de ce genre (C’est ben dur à dire en mots, tout ça !). Même la directrice (qui va beaucoup mieux) est venue nous saluer rapidement, faisant un détour spécial, avant d’aller vaquer à des obligations parentales inévitables.