C’est drôle comment peut se commencer un billet.
1-Je lis un commentaire d’une visiteure inconnue à propos d’une de mes photos ici.
2-Je vais voir son blogue, ben sûr !
3-Je découvre un de ses billets : tiens donc, le même sujet dont je voulais traiter tout à l’heure en écoutant RDI et une entrevue de Mario Dumont…
Tout un lien !…
Alors ça vient, ce billet ? Oui, j’y arrive !
L’entrevue que je viens d’entendre avec Mario Dumont, dont je suis souvent loin de partager les idées, a achevé de m’inviter à parler de ce sujet… Jusqu’où doit-on aller dans l’accomodement ? Doit-on s’effacer dans un coin et se renier au nom du respect de l’autre (et je ne parle pas seulement du cas des Juifs hassidiques ici, mais de tout immigrant en général) ? J’veux ben croire que, comme Québécois habitués à «être nés pour un p’tit pain», on soit enclins, par nature ou par «arrière fond culturel», à bien traiter les «étranges» qui nous visitent ou qui viennent s’installer chez nous (et c’est tout à notre honneur !), mais le respect des autres ne doit jamais se faire au détriment du respect de soi-même !
Et il est là, je crois, le problème. L’équilibre (chose instable s’il en est une : regardez un funambule pour comprendre !) penche trop vers les autres et pas assez vers soi : on doit trouver le milieu, l’équilibre entre les autres et soi. Pas facile me direz-vous : peut-être. Mais c’est faisable !
Sont-ce les vieux principes hérités de notre tradition judéo-chrétienne qui refont surface ou est-ce simplement de l’à-plat-ventrisme face à un certain pouvoir ($) ou encore un trop grand souci de rectitude politique poussée à l’excès ?… Je ne sais pas, mais il est temps qu’on s’affirme un peu plus que ça, tout en respectant autrui.