Quand la gestion s'emmêle…

Ces jours-ci, j’assiste, bien impuissant, à une remise en question majeure d’un organisme que je côtoie depuis de nombreuses années. Cet organisme en étant un de groupe, oeuvrant dans le domaine musical (et donc artistique), il y est donc question de passions, d’émotions, mais aussi de tensions, certaines accumulées par quelques individus depuis des années, semble-t-il.

Bref, une situation de conflit, mais dans un groupe, où certains ont pu y aller de leurs interprétations, où certains autres ont pu “préparer” une pensée supposément collective (mais qui ne rallie jamais tout le monde !). Bref (encore !), un dérapage. Total ? L’avenir me le dira…

C’est qu’il y a lutte de pouvoir dans cette histoire, entre la personne dirigeant le groupe, et les gens l’administrant. Direction artistique versus administration : le débat n’est pas nouveau, le concept de la lutte de pouvoir ou du sentiment (ou ressentiment) d’un mauvais partage des responsabilités non plus. Direction avec une forte personnalité versus un CA composé en partie de personnes au tempéramment insécure, prises dans une sorte de malaise presque paranoiaque… (J’exagère à peine, mais on voit que ce sont des problèmes personnels qui font surface ici sans raison.) On se prend (on exclut la personne qui parle, toujours) à vouloir que la personne dirigeante soit parfaite. Avez-vous déjà vu une personnalité forte sans défaut ? Ça n’a aucun sens. On peut s’améliorer dans la vie, mais certaines personnes qui ont des qualités très fortes ont aussi des défauts correspondant et c’est l’essence même de leur personnalité, de leur âme. À la limite, c’est ce qui fait leur charme, leur entièreté, leur authenticité. Le genre de personnes exigeantes qui sont tout sauf mièvres ou tièdes et sans saveur.

Toute cette histoire est extrêmement dommage, car, si l’on avait pu ne pas précipiter les choses, si on avait su prendre le temps de régler les problèmes un à un au lieu de provoquer une crise majeure, on aurait pu continuer de bâtir ce qui a commencé à germer il y a un peu plus de 16 ans maintenant…

Bien triste de voir quelque chose, qu’on a contribué à bâtir depuis si longtemps, se faire amocher de la sorte. Bien désolant de voir quelque chose, dans laquelle on s’est tant impliqué, se faire rabrouer de cette façon sans que l’on (on inclusif ici) puisse y faire quoi que ce soit. Je vous laisse imaginer combien la personne dirigeante, fondatrice de l’organisme, peut se sentir. Flouée, bafouée, le lien de confiance et la chimie nécessaire à un groupe artistique passablement brisés.

Uen oeuvre de destruction massive ? Involontaire de la part des administrateurs supposés représenter des membres ? Personne ne le sait plus, car, derrière les discours officiels, se cachent les vraies intentions profondes, tenues presque secrètes…

:-(((

Déceptions franco-espagnoles + Émotions italo-allemandes

Voilà qui résume la course d’aujourd’hui.

Ce matin, coup de théâtre avec une décision controversée concernant Alonso qui doit partir 10e et ainsi devoir pousser au maximum son moteur sur le circuit de Monza, particulièrement exigeant en la matière. Conséquence : on la connait. Moteur sauté à 10 tours de la fin. Bye bye la 3e place. Et l’avance d’Alonso qui fond comme neige au soleil dans le championnat des pilotes, sans parler de Renault qui recule dans celui des constructeurs.
Les gars de chez Renault avaient un logo exprimant leur frustration ce matin : FIA = Ferrari International Assistance…

D’un autre côté, Schumacher qui annonce son départ après une carrière de 15 ans en F1. Annonce faite tout juste après la course, par Ferrari (qui a véritablement initié la prise de décision). Schumi très ému : de gagner aujourd’hui ? de partir cette année alors qu’il aurait probablement voulu continuer encore un an ? de quitter son équipe formidable dans trois grands prix ?

Ah les coulisses de la F1 !…

Avez-vous pris votre Nescafé ?

Hier soir, en sortant le chien, quelle ne fut pas ma surprise de voir un petit Publisac accroché à ma boîte aux lettres (eh oui, nous avons encore un vrai facteur dans le quartier !)

Ce petit sac est en fait une magnifique boîte, faite d’un carton bien luisant et très rigide, attirant l’oeil à coup sûr. À l’intérieur (faut être patient pour l’ouvrir, car c’est très solidement fermé !), un petit pot de café… instantané 🙁
Pour l’amateur de café en moi, c’est un peu décevant. Ce pot est confortablement entouré d’une double épaisseur de ce carton déjà assez épais merci ! On ne veut vraiment pas que le pot se casse.

Puis, surgit une question : combien coûte tout ça ? Affreusement cher, j’en suis sûr. Et quelle quantité de carton (sans compter les sacs en plastique) cela générera au recyclage !